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Eté 1954, meilleur que l'hiver, installation du berceau et synthèse estivale de l'élégance saint-péterbourgeoise et du pragmatisme à l'occidentale: la naissance de Yves Vincent.

Initié aux arts dès son plus jeune âge, l'immatérialité de la musique le séduit et devient une passion débordante.

Durant plusieurs années, il couve et découvre, pose, compose, décompose et recompose, joue, invente, mélange, écrit, cherche et enfin trouve un lyrisme mélodique personnel.

Devenu adulte et muni de ces compositions, il décide de s'installer à Paris et d'y rejoindre son frère de lait, Frédéric Bodson.
Ensemble, ils travailleront sur nombre de réalisations françaises.

De 85 à 93, Yves multiplie les expériences dans le monde du cinéma, de la télévision et des arts du spectacle: Gérard Cuvier lui confie la musique de son spectacle "Tout ce que j'aime" ; la Baccara-Beker lui est décernée; il travaille pour Stéphane Collaro et Jean-Claude Corbineau; il compose la musique de la comédie musicale "N.U.T.S", dirigée par Nadine Hendricks; Muriel Dacq et Alec Mansion choisissent plusieurs de ses titres; il signe la BO du film "Saharaoui" du réalisateur Jean-Marie Gresse.

Au milieu des années 90, il doit succéder à son père en reprenant la société familiale. Dès lors, il met, à regret, sa carrière artistique entre parenthèses.

Parallèlement à son activité professionnelle, Yves Vincent, créateur insatiable, continue de coucher ses idées sur papier. Ainsi, le constructeur Renault lui commande la musique du spectacle événementiel au palais des expositions de Versailles en 1996. Cédric Jacmart, quant à lui, le choisit pour mettre en musique le film "Gyro Club".

Yves s'inspire dans les calligrammes d'Apollinaire, dans le bruit sourd du tonnerre, dans la littérature de Norman Mailer, dans la peinture d'Aline Gagnaire, dans le souvenir du sourire de sa grand-mère, dans la fin d'une histoire qui n'est pas prête de se taire.

                                                                                               par Grégory SEVRIN 

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